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Wikio - Top des blogs - Cinéma

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Présentation

Bonjour,

Sur ce blog, on peut trouver différentes rubriques :

     - Les films d'avril : présentation de nos projets 
     - Critiques ciné : notre avis sur les films qui sont à l'affiche
     - Classiques : critiques de films relativement anciens

     - Filmographies : filmographies des acteurs et réalisateurs qui font l'actualité

     - Qui qu'a joué qui ? : noms des acteurs ayant prêté leur visage et/ou leur voix à des personnages connus

     - Dans quoi c'est-y donc que je l'ai vu ? : rubrique consacrée aux acteurs assez peu connus, souvent seconds rôles, dont on ne connait jamais le nom

     - Verbatim : chaque dimanche, une citation en lien avec les sorties de la semaine... ou non

     - Affiches : certaines affiches de films se ressemblent étrangement. Hommage, coïncidence ou copie ? A vous de juger
     - Actualité : fait d'actualité du cinéma qui nous a marqué

     - Billets d'humeur : nos coups de gueule et réactions à tout ce que nous pouvons lire/voir/entendre

D'autre part, les suggestions de critiques et/ou filmographies sont les bienvenues !
Suite à la consultation des mots clés qui vous amènent sur ce blog, nous vous informons que vous pouvez toujours nous contacter pour nous demander qui jouait "bidule" dans tel film et, si on a la réponse, on vous répondra...
N'hésitez pas à donner votre avis ou a faire des remarques : ce blog est fait pour vivre !

Présentation

Les Films d'avril est le nom que nous avons donné a notre pseudo-boîte de production (qui en réalité n'a pas un rond). Nous réalisons donc des courts métrages que vous pouvez voir sur ce blog, mais surtout, nous sommes CINEPHAGES.
Et comme nous voyons pas mal de films au cinéma, mais aussi en DVD, nous nous permettons de vous donner notre avis en essayant de rester positifs (parce qu'on a pu toucher du doigt l'inverstissement colossal que représente un film, même court, et qu'on n'est pas des critiques frustrés) !

Notre système de notation est le suivant :
 A voir séance tenante
 A ne pas rater
 Se laisse regarder
 Mouais
 Vraiment pas terrible
 Passez votre chemin
Quoi qu'il arrive, n'hésitez pas à donner votre avis ou à émettre des requêtes. Pour cela, vous pouvez nous joindre en laissant un commentaire (ça fait toujours plaisir) ou en nous écrivant :
lesfilmsd.avril@free.fr.
A bientôt !

17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 10:05

oliver-et-compagnie.jpg

 

De : George Scribner

Avec les voix VO/VF de : Joey Lawrence/Renaud Tissier, Billy Joel/Patrick Poivey, Cheech Marin/Gérard Hernandez…

L’histoire : Oliver est un chaton perdu dans les rues de New York. Il est recueilli par la bande canine de Fagin…

Mon avis : Librement inspiré de l’Oliver Twist de Charles Dickens, Oliver et Compagnie marque la nouvelle stratégie des Studios Disney qui décident de sortir un film par an. Du coup, le manque de temps se ressent dans l’animation (notamment les décors) et les personnages certes sympathiques mais peu fouillés et très caricaturaux (le méchant mafieux et ses dobermans, la petite fille un peu niaise…). Pourtant, on sent une intention louable de nous plonger dans le New York des années 80, avec notamment les chansons assez entrainantes de Billy Joel. Le scénario n’est pas très poussé et le public visé est clairement les jeunes enfants, contrairement à Basil Détective Privé sorti trois ans plus tôt. Il faut toutefois mentionner un moment de délire total avec l’entrée en scène de la très mégalo Georgette, citant clairement Cendrillon. Bref, si Oliver et Compagnie n’est certainement pas le meilleur Disney, il reste agréable à regarder. Surtout, on retrouve au générique des noms de futurs grands du Studio, dont le duo Gary Trousdale - Kirk Wise (réalisateurs La Belle et la Bête, Le Bossu de Notre-Dame et Atlantide, l’empire perdu) et même un certain James Mangold (Copland, Walk The Line).

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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 10:38

Fassbender-Michael.jpg

Acteur germano-irlandais né le 2 avril 1977 en Allemagne et ayant grandi en Irlande, Michael Fassbender parle couramment la langue de Goethe. Après un passage par le théâtre à Londres, il incarne le Sergent Burton « Pat » Christenson dans la série télévisée Band of Brothers produite par Tom Hanks et Steven Spielberg. En 2007, il se retrouve à l’affiche de deux films on ne peut plus différents avec 300 de Zack Snyder aux côtés de Gerard Butler et Angel de François Ozon.

Mais la consécration arrive l’année suivante avec son interprétation de Bobby Sands, leader de l’IRA dans Hunger de Steve McQueen. En 2009, il est à l’affiche de deux films présentés au Festival de Cannes : Inglorious Basterds de Quentin Tarantino et Fish Tank d’Andrea Arnold. Deux ans plus tard, il incarne Erik Lensherr alias Magnéto dans X-Men : Le Commencement réalisé par Matthew Vaughn aux côtés de James McAvoy (Professeur Xavier), rôle qu'il reprendra en 2014 devant la caméra de Bryan Singer pour X-Men : Days of Future Past.

Il retrouve ensuite Steve McQueen pour Shame (qui lui vaut une nomination aux BAFTA et aux Golden Globes ainsi que le prix d’interprétation à la 68ème Mostra de Venise) dont il partage l’affiche avec Carey Mulligan puis joue Carl Jung face à Viggo Mortensen (Sigmund Freud) et Keira Knightley dans A Dangerous Method de David Cronenberg. En 2012, il fait de nouveau un grand écart en étant à la fois la tête d’affiche de Prometheus de Ridley Scott dans lequel il incarnera un androïde et celle de Jane Eyre qui le verra succomber aux charmes de Mia Wasikowska (Alice au Pays des Merveilles).

2013 marque sa troisième collaboration avec Steve McQueen qui le dirige dans Twelve Years a Slave puis il intègre le prestigieux casting de Cartel de Ridley Scott aux côtés notamment Javier Bardem, Penelope Cruz, Brad Pitt et Cameron Diaz

Il a créé sa propre société de production, Peanut Productions.

Filmographie complète.

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 10:31

rome-ville-ouverte.jpg

 

De : Roberto Rossellini

Avec : Anna Magnani, Aldo Fabrizi, Marcello Pagliero…

L’histoire : 1944, à Rome. Le chef d'un réseau de résistance, l'ingénieur Manfredi, traqué par la Gestapo se cache chez un imprimeur, Francesco. Celui-ci qui le fait entrer en contact avec Don Pietro, le curé de la paroisse catholique, résistant lui aussi…

Mon avis : Inspiré d'histoires vraies, Rome ville ouverte est traditionnellement considéré comme l'acte de naissance du "néo-réalisme italien". En prise directe avec les événements vécus par les romains (le tournage commence en janvier 1945 et se termine l'été suivant), le film fut projeté sur les écrans dès le mois de septembre de la même année. Roberto Rossellini ne disposa d’ailleurs que de peu de moyens financiers, et il dut même acheter sa pellicule au jour le jour (et au noir) à des Américains réalisant des films d'actualité sur la guerre ! Première partie du triptyque sur la guerre (Paisa et Allemagne année zéro suivront en 1946 et 1948), Rome ville ouverte est un témoignage toujours aussi fort et poignant. Véritable film choral, le film passionne (la description des réseaux de la résistance) autant qu’il surprend (crudité et réalisme des situations sans complaisance malsaine). Coécrit avec un certain Fellini, cet opus rossellinien n’a rien perdu de sa force émotionnelle et mérite de recevoir l’appellation (souvent dévoyée) de « chef d’œuvre ».

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 08:33

gould-elliott.png

Elliott Goldstein est né le 29 août 1938 à New York. Sa mère, comédienne, l’inscrit très tôt dans des écoles artistiques où il apprend notamment le chant. Il débute en 1957 dans une comédie musicale intitulée Rumple. En 1963, il partage l’affiche de I Can get it for you wholesale avec Barbra Streisand qui deviendra sa femme la même année et jusqu’en 1971.

Le succès qu’il rencontre sur scène lui ouvre les portes d’Hollywood et il est rapidement consacré par le succès public et critique de Bob & Carol & Ted & Alice (Paul Mazursky), pour lequel il est d’ailleurs nominé à l’Oscar du meilleur second rôle. En 1970, il joue le mythique capitaine « Trapper » John McIntyre dans M.A.S.H. de Robert Altman qui reçoit la Palme d’or à Cannes. Altman l’avait d’abord choisi pour le rôle de Duke Forrest, mais Elliott Gould a insisté pour tenir le rôle de Trapper John. Ce personnage fera ensuite l’objet d’une série TV intitulée Trapper John, M.D.

Il est ensuite choisi par Ingmar Bergman pour jouer dans Le Lien, mais le réalisateur se plaindra de son caractère « difficile ». Il acquiert une image d’apôtre de la contre-culture, notamment en tournant dans Getting Straight de Richard Rush ou encore dans Little Murders d’Alan Arkin qu’il produit. A la fin des années 70, on le retrouve dans Un Pont trop loin de Richard Attenborough et Une Femme Disparait de Anthony Page.

Pourtant, Elliott Gould accumule les mauvais choix et se construit une réputation d’acteur capricieux  : suspecté de consommer de la drogue, il doit passer un test psychiatrique pour prouver qu’il peut incarner un autre personnage mythique : Philip Marlowe. En effet, ce personnage inventé par Raymond Chandler et brillamment incarné par Humphrey Bogart est le héros de Le Privé de Robert Altman. La collaboration entre les deux hommes n’en est d’ailleurs qu’à ses débuts et ils se retrouveront à l’occasion de California Split en 1974, de Nashville l’année suivante et de The Player (1992) dans lequel Gould joue son propre rôle. La même année, il tourne pour Barry Levinson dans Bugsy.

A la télévision, il joue Jack Geller, le père de Ross et Monica dans la série Friends, qui apparaît quelques épisodes dans chaque saison. Il partage d’ailleurs le fait d’avoir été « guest » dans Friends trois de ses partenaires dans la série des Ocean’s, bien qu’ils n’aient partagé aucun épisode : Julia Roberts, George Clooney et Brad Pitt.

Après une apparition dans American History X de Tony Kaye en 1999, Elliott Gould rencontre Steven Soderbergh qui lui offre le rôle de Reuben Tishkoff dans les trois Ocean’s et celui du Docteur Ian Sussman dans Contagion (2011).

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:38

HUNGER-GAMES.jpg

 Jeux d’enfants

De : Gary Ross

Avec : Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth…

L’histoire : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille à concourir aux Hunger Games. Sanction contre la population pour s'être rebellée, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les « élus » doivent s'affronter jusqu'à la mort. La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition…

Mon avis : Evidemment, cette adaptation du best seller de Suzanne Collins était très attendue par les millions de fans qui avaient dévoré la saga, mais également par ceux qui n’avaient pas lu le livre tant Hunger Games relève du phénomène. L'avenir du studio Lionsgate dépend d'ailleurs de son succès, c’est dire ! Il faut reconnaître que Hunger Games tient plutôt bien la route. Le réalisateur Gary Ross ne s’est pas laissé monter la tête à réaliser un blockbuster. Il se montre davantage soucieux de raconter une histoire, très sombre au demeurant, sans édulcorer le propos (un tabou vient de tomber à Hollywood : des gamins sont amenés à se trucider !). Ainsi il évite la complaisance malsaine. Certes, Gary Ross n’est pas Spielberg, mais sa mise en scène, efficace et responsable, est l’un des bons points du film. La scène où les participants au jeu doivent constituer leur arsenal se révèle assez bluffante. Le casting est également l’une des réussites du film (avec des seconds rôles incarnés par Woody Harrelson, Stanley Tucci, Lenny Kravitz, Toby Jones, Donald Sutherland), notamment une Jennifer Lawrence au jeu subtil, mais dont le gabarit peut surprendre pour le rôle d’une affamée (cette remarque est bien sûr dénuée de tout sexisme et de tout jugement physique). Surtout, le spectateur appréciera cette réappropriation de mythes qui fait également de nombreux clins d’œil à de grands drames théâtraux. Bref, Hunger Games est un bon film de studio qui démarre assez lentement mais qui allie si habilement réflexion et action que l’on attend la suite avec impatience.

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 10:49
Allen-Woody
« La mort et la métaphysique s’infiltrent dans tout ce que je fais. Je tends au classicisme, j’aime la pizza sans rien dedans que du fromage »

Woody Allen in Positif n°222, septembre 1979

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:25

comment-savoir.jpg

 

De : James L. Brooks

Avec : Reese Witherspoon, Owen Wilson, Paul Rudd…

L’histoire : Lisa ne vivait que pour sa passion du sport et du softball, mais sa soudaine exclusion de son club la laisse complètement désemparée. C’est alors qu’elle fait la connaissance de Matty, un joueur de baseball professionnel et séducteur invétéré. Elle rencontre également George, un homme d’affaires qui entretient des relations compliquées avec son père et qui se retrouve injustement accusé de malversations financières…

Mon avis : Réalisé par le producteur des Simpson et par ailleurs auteur de Tendres passions et de Pour le pire et pour le meilleur, interprété par une distribution alléchante, Comment voir  donnait plutôt envie sur le papier. Le résultat est … comment dire ? … déroutant. Et franchement décevant. Si le film n’est pas désagréable à regarder (de jolies lumières dans de beaux endroits cossus), il est difficile d’y trouver son plaisir. Parfois surjoué et sans véritable enjeu dramatique (les personnages sont pourtant dans de mauvaises passes mais le sujet n’est que superficiellement développé), Comment savoir se révèle longuet (les micmacs de l’entreprise de George) et très vite anecdotique. Bref un drôle de film pas très drôle qui nous a laissés perplexes…

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 10:46

Coppola-FrancisFord.png

« La création est une victoire sur la peur »

Francis Ford Coppola

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 10:57

Cox-Brian.jpg

Acteur écossais né le 1er juin 1946, Brian Cox débute au théâtre où ses performances sont récompensées par de nombreux prix, dont deux Laurence Olivier. C’est l’année de ses 40 ans que sa carrière sur grand écran connaît un réel essor avec son interprétation du Dr Hannibal Lecktor dans Le Sixième Sens de Michael Mann, rôle qui sera repris 5 ans plus tard par Anthony Hopkins dans Le Silence des Agneaux. En 1990, il tourne sous la direction de Ken Loach dans Hidden Agenda, et 5 ans plus tard il est à l’affiche dans deux films d’époque consacrés à deux personnages légendaires du Royaume Unis : Rob Roy de Michael Caton-Jones (il est Killearn, le frère de Liam Neeson) et Braveheart de et avec Mel Gibson qui lui offre avec Oncle Argyle Wallace l’un des rares rôles de gentil de sa filmographie.

En effet, Brian Cox montre une nette prédilection pour les personnages de mentor et de patriarche, souvent liés au gouvernement ou à l’armée. Plus curieusement, dans pas moins de quatre de ses films, son statut le lie de près ou de loin à l’amnésie d’un autre personnage : celle de son ancienne élève Geena Davis dans Au Revoir à jamais de Renny Harlin (1996), de Matt Damon dans La Mémoire puis La Mort dans la peau (il incarne le chef des services secrets Ward Abbott dans les deux opus de 2002 et 2004 de Doug Liman et Paul Greengrass) et de Hugh Jackman dans X-Men 2 (c’est lui que Bryan Singer a choisi pour le rôle Général William Stryker en 2003).

Les années 2000 le consacrent comme un second rôle marquant : que ce soit le rôle du père d’Edward Norton dans La 25ème heure de Spike Lee, film dans lequel il donne aussi la réplique à Philip Seymour Hoffman (coïncidence amusante : ces deux acteurs jouent tous les deux dans Dragon Rouge [2002]), du James Brogan dans The Ring de Gore Verbinski, d’Agamemnon dans Troie de Wolfgang Petersen, de Joe Reisert dans Red Eye – Sous haute pression de Wes Craven, dans Match Point de Woody Allen ou dans Zodiac de David Fincher. Il a même enregistré la voix-off of The Journey, le documentaire sur la série LOST. En 2011 on le retrouve à l’affiche de La Planète des Signes : Les Origines de Rupert Wyatt, dans le rôle de Hank Landon, gardien du chenil pour les singes et père de Tom Felton.

Son succès outre-Atlantique ne l’empêche pas de continuer à tourner avec des réalisateurs anglophones comme Jim Sheridan qui lui offre le rôle de Joe Hamill, le dirigeant de l’IRA, dans The Boxer avec Daniel Day-Lewis ou, prochainement, avec Ralph Fiennes qui lui a proposé le rôle de Menenius dans son 2ème film : Coriolanus.

Son fils, Alan, est aussi acteur et interprète notamment le jeune Watson dans Le Secret de la pyramide.

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 13:40

monika.jpg

 

De : Ingmar Bergman

Avec : Harriet Andersson, Lars Ekborg…

L’histoire : Dans les années cinquante à Stockholm, Monika, une jeune fille désireuse de vivre sa vie, rencontre Harry, un jeune livreur…

Mon avis : Sorti en salles en 1953 avec une publicité racoleuse (le film a été « vendu » comme étant érotique !), Monika a durablement marqué une génération de cinéphiles en soufflant un vent de liberté bien avant la Nouvelle Vague : liberté de corps (Monika est une fille plutôt entreprenante) mais surtout liberté artistique lorsque le réalisateur suédois rompt les conventions techniques en osant deux regards caméra, dont celui de son personnage féminin, devenu très célèbre. Scène troublante (Godard l’a évoqué comme le plan le plus triste du cinéma) dans laquelle Monika, sur le point de tromper son mari, semble prendre à témoin les spectateurs. Heureusement, malgré l’égoïsme flagrant de l’héroïne, le film n’a rien d’une œuvre moralisante. La parenthèse (presque) enchantée située au milieu du film, durant laquelle les amants se réfugient sur une île qui a l’apparence d’un jardin d’Eden rappelle surtout combien il est douloureux de quitter l’insouciance propre à l’adolescence. Cruel sans pour autant être désespéré, Monika est sans doute l’un des films les plus accessibles de Bergman.

Pour l’anecdote, le film (écrit pour Harriet Andersson) a dû être presque entièrement retourné suite à un problème de pellicule rayée. Cela n’a pourtant pas dû être une torture pour le maître suédois qui vivait à l’époque une idylle avec son actrice principale…

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