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Wikio - Top des blogs - Cinéma

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Présentation

Bonjour,

Sur ce blog, on peut trouver différentes rubriques :

     - Les films d'avril : présentation de nos projets 
     - Critiques ciné : notre avis sur les films qui sont à l'affiche
     - Classiques : critiques de films relativement anciens

     - Filmographies : filmographies des acteurs et réalisateurs qui font l'actualité

     - Qui qu'a joué qui ? : noms des acteurs ayant prêté leur visage et/ou leur voix à des personnages connus

     - Dans quoi c'est-y donc que je l'ai vu ? : rubrique consacrée aux acteurs assez peu connus, souvent seconds rôles, dont on ne connait jamais le nom

     - Verbatim : chaque dimanche, une citation en lien avec les sorties de la semaine... ou non

     - Affiches : certaines affiches de films se ressemblent étrangement. Hommage, coïncidence ou copie ? A vous de juger
     - Actualité : fait d'actualité du cinéma qui nous a marqué

     - Billets d'humeur : nos coups de gueule et réactions à tout ce que nous pouvons lire/voir/entendre

D'autre part, les suggestions de critiques et/ou filmographies sont les bienvenues !
Suite à la consultation des mots clés qui vous amènent sur ce blog, nous vous informons que vous pouvez toujours nous contacter pour nous demander qui jouait "bidule" dans tel film et, si on a la réponse, on vous répondra...
N'hésitez pas à donner votre avis ou a faire des remarques : ce blog est fait pour vivre !

Présentation

Les Films d'avril est le nom que nous avons donné a notre pseudo-boîte de production (qui en réalité n'a pas un rond). Nous réalisons donc des courts métrages que vous pouvez voir sur ce blog, mais surtout, nous sommes CINEPHAGES.
Et comme nous voyons pas mal de films au cinéma, mais aussi en DVD, nous nous permettons de vous donner notre avis en essayant de rester positifs (parce qu'on a pu toucher du doigt l'inverstissement colossal que représente un film, même court, et qu'on n'est pas des critiques frustrés) !

Notre système de notation est le suivant :
 A voir séance tenante
 A ne pas rater
 Se laisse regarder
 Mouais
 Vraiment pas terrible
 Passez votre chemin
Quoi qu'il arrive, n'hésitez pas à donner votre avis ou à émettre des requêtes. Pour cela, vous pouvez nous joindre en laissant un commentaire (ça fait toujours plaisir) ou en nous écrivant :
lesfilmsd.avril@free.fr.
A bientôt !

15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:30

Famille-Savage.jpg

 

De : Tamara Jenkins

Avec : Laura Linney, Philip Seymour Hoffman, Philip Bosco…

L’histoire : Wendy et son frère Jon, deux quadragénaires à la fibre artistique, ne se voient guère. Mais la santé déclinante de leur père les oblige à s'extraire de leurs vies pour prendre en charge cet homme qu'ils évitaient depuis plusieurs années…

Mon avis : Second film de Tamara Jenkins, La Famille Savage est une chronique douce amère et réaliste sur l’épreuve douloureuse qu’est la décrépitude mentale d’un parent. Le film ose aborder frontalement mais sans voyeurisme ni pathos le sujet, ainsi que les choix que doivent faire les enfants. La grande qualité du film est de trouver sans cesse la justesse de ton, et d’agrémenter son histoire de touches d’humour bien dosées (par exemple, la scène où le père projette Le Chanteur de Jazz dans la maison de retraite où tous les auxiliaires de vie sont noirs !). Bien sûr, La Famille Savage doit beaucoup aux interprétations des excellents Laura Linney et Philip Seymour Hoffman, tour à tour égocentriques, bouleversés et pudiques, bref humains. Une jolie surprise, en somme…

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 10:40

a-la-merveille.jpg

 

De : Terrence Malick

Avec : Ben Affleck, Rachel McAdams, Olga Kurylenko, Javier Bardem...

L’histoire : Après avoir rencontré Neil à Paris, Marina et sa fille partent s’installer en Oklahoma avec lui. Mais leur mariage va s’étioler petit à petit. Dans la même ville, un prêtre s’interroge sur sa foi…

Mon avis : Deux ans après The Tree of Life (Palme d’or à Cannes en 2011), le mythique et mystique Terrence Malick revient plus libre que jamais. Son nouveau film est une œuvre sensorielle, dont les plans impressionnistes et hypnotiques évoquent davantage la prière que le poème. A la Merveille parle de foi et d’amour, l’un ne pouvant aller sans l’autre selon le réalisateur : tel ce couple qui s’aime qui ne semble pas croire en son avenir ou ce prêtre dont la foi vacille parce qu’il ne ressent que peu d’amour autour de lui. Moins ambitieux dans le fond que The Tree of Life (qui mélangeait l’infiniment grand et l’infiniment petit), le nouveau Malick divisera les spectateurs. Certes l’histoire est mince. Mais l’important pour l’auteur est de faire ressentir les émotions fluctuantes de ses personnages. C’est le prix de la radicalité (voix off quasi constante) et de la liberté artistique que de ne pas faire l’unanimité. Pourtant même les détracteurs ne pourront nier que Malick filme ses héroïnes, gracieuses et mystérieuses, de la plus belle façon qui soit. Envoûtant et sublime, A la Merveille fait partie de ces films qui donnent à voir le monde différemment…

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 10:18

sublimes-creatures.jpg

 

De : Richard LaGravenese

Avec : Alden Ehrenreich, Alice Englert, Emma Thompson, Jeremy Irons, Viola Davis…

L’histoire : Adaptation de la saga 16 Lunes écrite par Kami Garcia et Margaret Stohl racontant la rencontre entre Ethan, qui commence sa dernière année de lycée, et l’étrange petite nouvelle Lena, qui s’avère être une enchanteresse…

Mon avis : L’affiche vous semble tout droit sortie de Twilight ? C’est normal, le public visé (et le distributeur) est le même. Pourtant, selon moult critiques ciné de l’hexagone, ça n’a rien de comparable tant Sublimes Créatures est plus fin et plus drôle. Pour ma part, je trouve que le film n’atteint pas la fraîcheur et la nouveauté du premier volet des aventures vampiriques de Bella & cie. De plus, le casting des ados ne fait franchement pas rêver. Heureusement qu’Emma Thomson et Jeremy Irons sont là pour relever le niveau. Leur « duel » verbal est d’ailleurs le moment le plus sympa du film. Sinon, entre reines de beautés bigotes et stupides, voyantes protectrices et enchantements divers, le scénario est sans surprise. Dommage, car les effets visuels sont pour le coup vraiment soignés…

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 11:39

Happiness-therapy.jpg

 

De : David O Russell

Avec : Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro…

L’histoire : Pat Solatano, professeur remplaçant, sort d’hôpital psychiatrique. Il a perdu sa maison, sa femme et son travail. Obligé d’emménager chez ses parents,  Pat rêve de renouer avec son ex-femme. Mais sa rencontre avec Tiffany, une jeune veuve qui habite dans le quartier, va bouleverser ses plans…

Mon avis : Deux ans après la sortie de Fighter, David O Russell campe une nouvelle fois sa caméra au sein d’une famille dysfonctionnelle. Obsession qui lui réussit plutôt bien tant Happiness Therapy (le titre original étant Silver linings Palybook « Manuel pour voir le bon côté des choses ») s’avère un excellent feel good movie, mais avec ce quelque chose en plus qui en fait une œuvre très attachante. Certes, le casting assure (en tête d’affiche, Bradley Cooper est convaincant et touchant et Jennifer Lawrence, récompensée d’un Oscar et d’un Golden Globe pour ce rôle, démontre l’étendue de son jeu) mais la mise en scène est aussi au diapason et accompagne les montagnes russes émotionnelles des personnages. Le film touche juste quand il dépeint des « héros » ayant bien du mal à remonter la pente car « étiquetés » par la société, les amis ou la famille. C’est sûr : les troubles de l’esprit dérangent davantage que de simples bras dans le plâtre. Généreux et sincère, Happiness Therapy est une comédie dramatique réussie et bien loin d’être anecdotique.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 09:32

flight.jpg

 

De : Robert Zemeckis

Avec : Denzel Washington, Kelly Reilly, Don Cheadle, John Goodman...

L’histoire : Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel. Whip devient rapidement un héros. Mais ce dernier n’est pas si tranquille : il est alcoolique et cocaïnomane…

Mon avis : Après trois projets tournés en motion capture (dont Le Pôle Express), Robert Zemeckis retrouve les prises de vues réelles et cela lui réussit bien ! Plutôt désenchanté par Hollywood, le réalisateur livre une histoire très politiquement incorrecte, et de fait, semble retrouver une seconde jeunesse. En tout cas, Flight est une œuvre riche : spectaculaire, dérangeante et assez déconcertante. Car le personnage de Whip, tout à tour séducteur, manipulateur et dangereux, n’est pas caractérisé d’un seul bloc. Et Zemeckis de ne jamais condamner ouvertement son personnage, interprété par un Denzel Washington très charismatique. Il préfère laisser le spectateur face à ses émotions. De la même manière, toute la thématique religieuse qui irrigue le film peut être considérée de diverses façons. Au spectateur de savoir si la main de Dieu se cache ou pas derrière toute cette histoire de rédemption…

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 17:13

Les-Miz.jpg

De : Tom Hooper

Avec : Hugh Jackman, Anne Hathaway, Russell Crowe, Amanda Seyfried, Eddie Redmayne

L’histoire : Dans la France du 19ème siècle, Jean Valjean, ancien forçat devenu honnête homme, promet à Fantine, une jeune femme à la rue, de sauver sa fille Cosette…

Mon avis : Après le succès du Discours d’un roi aux Oscar 2011, Tom Hooper avait Hollywood à ses pieds. Pour son nouveau projet, il n’a pas choisi la facilité : adapter  sur grand écran la fameuse comédie musicale du duo Boublil/Schönberg. Autre challenge : toutes les chansons (qui composent 99% de la bande son du film) sont interprétées en live par les acteurs sur le plateau ! Le résultat frôle souvent le mauvais goût (forcément, faire pousser la chansonnette à des bagnards ou à des pouilleux…) et n’est pas exempt de longueurs (mais le livre d’Hugo est aussi un sacré pavé). Mais il faut reconnaître à Hooper un certain courage formel, comme son choix de privilégier les plans-séquences. Cela donne souvent de beaux moments de cinéma, comme celui où Anne Hathaway (très touchante en Fantine et justement récompensée aux Golden Globes et aux Oscar) chante son désespoir, une scène chargée en émotion. Autre parti pris privilégié par le réalisateur : les gros plans. Ce qui donne à l’écran des visages presque difformes, monstrueux par moments, ce qui n’est pas sans logique, puisque l’œuvre elle-même met en scène les pires turpitudes humaines. Dans ce domaine, le petit numéro auquel se livrent Helena Bonham-Carter et Sacha Baron Cohen (excellents Thénardier) se révèle aussi drôle que pathétique. Signalons également que Hugh Jackman est très crédible dans le rôle (pourtant écrasant) de Jean Valjean. Bref, Les Misérables est exactement le genre de projet « qui passe ou qui casse » aux yeux du spectateur : spectaculaire ou pompier selon les goûts. Mais dans tous les cas, ce grand barnum cinématographique se révèle une bien curieuse expérience…

 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 15:41

Lincoln.jpg

 

De : Steven Spielberg

Avec : Daniel Day-Lewis, Sally Field, Tommy Lee Jones

L’histoire : Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage…

Mon avis : Quelques mois après Tintin et le secret de la Licorne, Steven Spielberg effectue une nouvelle fois un grand écart stylistique avec ce Lincoln qu’il rêvait de filmer depuis 1999 ! En dépit de son titre, le film n’est pas à proprement parler un biopic exhaustif puisqu’il se concentre sur les années décisives où le président a tout mis en œuvre pour abolir l’esclavage. Il décrit surtout les arcanes du pouvoir de l’époque, la complexité des décisions à prendre (pas forcément désintéressées) et les petits « arrangements » inhérentes à la politique. Dans le rôle titre, Daniel Day-Lewis fait une nouvelle fois une composition impressionnante : sans tomber dans le cabotinage, il campe un Lincoln tout à tout malicieux (ses anecdotes sont les petites respirations du film), respectueux et surtout incroyablement tenace. Par moments, le film s’avère complexe à suivre, tractations et autres manipulations se multipliant au grès des nombreuses scènes dialoguées. Mais la grande réussite de Lincoln est de montrer avec une belle élégance formelle (splendide photographie de Janusz Kaminski) l’Histoire en train de se construire. Et la leçon a été profitable, professeur Spielberg

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 10:40

Broken.jpg

 

De : Rufus Norris

Avec : Tim Roth, Cillian Murphy, Eloise Laurence...

L’histoire : Après avoir été témoin d’une agression brutale, Skunk se rend compte que la maison où elle vit, son quartier, son école, lui sont devenus étrangers, presque hostiles. Les certitudes rassurantes de l’enfance ont laissé place à l’inconnu et à la peur…

Mon avis : Si l’affiche française laisse entrevoir une gentille histoire d’un papa et de sa fille, le premier film de Rufus Norris s’avère être toute autre chose. Broken évoque plutôt la fin de l’innocence d’une pré-adolescente qui voit son environnement et son quartier (classiquement middle-class) se laisser contaminer par la violence gratuite. Une violence autant provoquée par les adultes que les enfants, baignant le film dans un climat menaçant (impression renforcée par les plans des enfants traînant dans une casse de voitures). Heureusement que Eloise Laurence (premier rôle à l’écran) apporte au film une fraîcheur et spontanéité bienvenue ! Certes, le discours du film est fort (la déliquescence du corps social vue à travers les yeux d’une gamine de onze ans) mais il est trop souvent appuyé par une accumulation de scènes chocs (surtout vers la fin) qui finissent par saturer le spectateurs de toute la misère du monde. Bref, un film qui dérange plus qu’il ne séduit…

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:22

winter-s-bone.jpg

 

De : Debra Granik

Avec : Jennifer Lawrence, John Hawkes…

L’histoire : Ree Dolly a 17 ans. Elle vit dans la forêt des Ozarks et s’occupe seule de son frère et de sa sœur. Quand son père sort de prison et disparaît sans laisser de trace, elle n'a pas d'autre choix que de se lancer à sa recherche sous peine de perdre la maison familiale, engagée comme caution…

Mon avis : Second film de Debra Granik, Winter’s Bone est une œuvre âpre et oppressante sur une Amérique profonde sans repères ni espoir. Le réalisme de la mise en scène et la justesse de l’interprétation (Jennifer Lawrence, tout en détermination, dans un rôle pas si éloignée de celui de Hunger Games) plonge le spectateur dans une tragédie très noire où pointe derrière chaque scène la peur : celle de perdre sa maison, sa famille et même sa vie. La « communauté » décrite par Granik fait d’ailleurs plutôt froid dans le dos : une population rurale où la drogue fait partie du quotidien, gangrenée par la loi du silence et devant laquelle la police locale semble bien impuissante. Récompensé dans de nombreux festivals (notamment par le Grand prix du Jury à Sundance), Winter’s Bone est un récit initiatique déroutant, aussi noir que le plus terrifiant des contes de fées.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:09

the-master.png

 Secte-symbol

De : Paul Thomas Anderson

Avec : Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams…

L’histoire : Vétéran, Freddie revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd, « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé La Cause, il tombe rapidement sous sa coupe...

Mon avis : Sixième film de P.T Anderson ( Boogie Nights, Magnolia, There will be blood), The Master confirme le talent et l’ambition de son réalisateur. L’histoire qu’il nous propose est une saisissante et hypnotique plongée dans la psyché d’un homme brisé tombant dans les mains d’un gourou aussi magnétique que roublard. Si les images impressionnent par leur sens du cadre et la beauté de leur lumière (The Master a été tournée en 65 mm), le film permet aux deux acteurs principaux de livrer des performances de très haute volée. Cette alchimie explose notamment dans les scènes de face à face, dans lesquelles le réalisateur crée un climat de tension qui laisse pantois. Un regret : cette obsession sur le sexe, qui donne par moments au film un petit côté « choquer le bourgeois » pas vraiment indispensable. Moins film à charge anti-scientologie qu’il n’y paraît (Dodd-Hubbard s’en sort plutôt bien), The Master peut surtout se voir comme un autoportrait caché d’un cinéaste passionné dont le travail sur le plateau doit sans cesse osciller entre contrôle absolu (Dodd, le manipulateur) et instinct (Freddie, la bombe prête à exploser). Mais tout film traitant de la manipulation ne renvoie-t-il pas immanquablement au 7ème art ? Gourou-réalisateur et adeptes-spectateurs sont alors renvoyés au même schéma : pour que ça marche, chacun doit y croire…

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