De : Frank Darabont
Avec : Tom Hanks, David Morse, Michael Clarke Duncan…
L’histoire : 1935. Paul Edgecombe, gardien-chef du pénitencier de Cold Mountain est chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales, tout en s'efforçant de rendre les dernières heures le plus paisible possible. Parmi eux, se trouve John Coffey, un homme candide et aux dons magiques, accusé du viol et du meurtre de deux fillettes…
Mon avis : Avec La Ligne Verte, Frank Darabont adapte une nouvelle fois Stephen King (après Les Evadés et avant The Mist). Autant dire que le réalisateur est très à l’aise avec l’univers de l’écrivain. Ici, il prend son temps (le film fait 3h09 !) pour décrire cet univers carcéral des années 30 et les hommes simples qui y travaillent. Surtout, La Ligne Verte n’est pas un film fantastique comme les autres : il aborde le thème de la peine de mort, mais sans verser dans le film à thèse lourdingue. Avec son rythme tranquille mais maîtrisé, le film dénonce les abus et les erreurs judiciaires, sans pour autant se révéler manichéen. Côté casting, La Ligne Verte assure (Tom Hanks, Sam Rockwell) et offre un rôle à un nombre impressionnant de « Où c’est y donc qu’on l’a vu ? » (David Morse, James Cromwell, Patricia Clarkson…). Sans oublier la performance étonnante et très physique de Michael Clarke Duncan. Bref, La Ligne Verte est une fable humaniste et hollywoodienne qui agacera sans doute les réfractaires au thème du merveilleux, mais marquera profondément ceux qui aiment les belles histoires à dormir debout…