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Wikio - Top des blogs - Cinéma

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Présentation

Bonjour,

Sur ce blog, on peut trouver différentes rubriques :

     - Les films d'avril : présentation de nos projets 
     - Critiques ciné : notre avis sur les films qui sont à l'affiche
     - Classiques : critiques de films relativement anciens

     - Filmographies : filmographies des acteurs et réalisateurs qui font l'actualité

     - Qui qu'a joué qui ? : noms des acteurs ayant prêté leur visage et/ou leur voix à des personnages connus

     - Dans quoi c'est-y donc que je l'ai vu ? : rubrique consacrée aux acteurs assez peu connus, souvent seconds rôles, dont on ne connait jamais le nom

     - Verbatim : chaque dimanche, une citation en lien avec les sorties de la semaine... ou non

     - Affiches : certaines affiches de films se ressemblent étrangement. Hommage, coïncidence ou copie ? A vous de juger
     - Actualité : fait d'actualité du cinéma qui nous a marqué

     - Billets d'humeur : nos coups de gueule et réactions à tout ce que nous pouvons lire/voir/entendre

D'autre part, les suggestions de critiques et/ou filmographies sont les bienvenues !
Suite à la consultation des mots clés qui vous amènent sur ce blog, nous vous informons que vous pouvez toujours nous contacter pour nous demander qui jouait "bidule" dans tel film et, si on a la réponse, on vous répondra...
N'hésitez pas à donner votre avis ou a faire des remarques : ce blog est fait pour vivre !

Présentation

Les Films d'avril est le nom que nous avons donné a notre pseudo-boîte de production (qui en réalité n'a pas un rond). Nous réalisons donc des courts métrages que vous pouvez voir sur ce blog, mais surtout, nous sommes CINEPHAGES.
Et comme nous voyons pas mal de films au cinéma, mais aussi en DVD, nous nous permettons de vous donner notre avis en essayant de rester positifs (parce qu'on a pu toucher du doigt l'inverstissement colossal que représente un film, même court, et qu'on n'est pas des critiques frustrés) !

Notre système de notation est le suivant :
 A voir séance tenante
 A ne pas rater
 Se laisse regarder
 Mouais
 Vraiment pas terrible
 Passez votre chemin
Quoi qu'il arrive, n'hésitez pas à donner votre avis ou à émettre des requêtes. Pour cela, vous pouvez nous joindre en laissant un commentaire (ça fait toujours plaisir) ou en nous écrivant :
lesfilmsd.avril@free.fr.
A bientôt !

10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 09:03

drive.jpg

 Car classe

De : Nicols Winding Refn

Avec : Ryan Gosling, Carey Mulligan...

L’histoire : À Los Angeles, un jeune mécanicien taciturne effectue à l'occasion des cascades pour le cinéma et des convoyages pour la pègre. Venant d'emménager, il fait la connaissance de sa voisine Irene, dont le mari est en prison, et de son petit garçon Benicio…

Mon avis : Précédé d’une réputation flatteuse depuis Cannes 2011 (où Windinf Refn reçut le prix de la mise en scène), Drive était l’un des films les plus attendus de la rentrée. Le résultat est à la hauteur de nos espérances : c’est un polar stylisé, hypnotique et intense. S’il connaît ses classiques, Refn (qui pour l’anecdote, n’a pas son permis de conduire) livre là une oeuvre personnelle qui s’avère être une belle leçon de cinéma : ambiance électrique, lumière travaillée, montage précis, les qualités ne manquent pas ! Drive est un exercice de style dont la puissance visuelle (la poursuite du début, par exemple) épate encore bien après sa vision. Avec son personnage mystérieux et mutique, Ryan Gosling est en route pour devenir une nouvelle icône cinématographique. Sa performance surprenante (entre douceur rassurante et violence explosive) n’est pas pour rien dans le plaisir que l’on prend à suivre les aventures de cet « homme sans nom » des temps modernes.

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 09:57

crazy-stupid-love.jpg

 Jeux de l’amour et du bazar

De : John Recca et Glenn Ficarra

Avec : Steve Carrel, Juliane Moore, Ryan Gosling, Emma Stone, Marisa Tomei, John Carroll Lynch

L’histoire : Cal Weaver, un comptable de 40 ans, voit sa vie tranquille bouleversée le jour où sa femme demande le divorce. Tandis qu’il noie son spleen dans un bar branché, Cal fait la rencontre de Jacob, un tombeur qui va le prendre sous son aile…

Mon avis : Avec leur second film Crazy, Stupid, Love, le duo Recca-Ficarra livre une comédie attachante et nettement plus réussie que I Love You Philip Morris. Entre le film choral et la comédie romantique, cette ronde sentimentale possède des atouts imparables pour en faire autre chose qu’un produit calibré (Valentine’s day, par exemple). Tout d’abord, un casting vraiment impeccable (c’est sûr, Ryan Gosling va se faire plein de nouvelles fans avec sa prestation de tombeur invétéré), des répliques qui font mouche (« Tu vaux mieux que Gap ! » ou  encore « On dirait que tu as été photoshopé ») et une réalisation fluide et soignée. Si l’ensemble n’est pas très original et ne fera pas de Crazy, stupid, love le film de l’année, ce film sensible et par moment touchant (Steve Carrel joue le désarroi comme personne) permet de passer un bon moment sans prise de tête.

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:14

Billy-Elliot.jpg

 Non mon fils tu n’iras pas danser

De : Stephen Daldry

Avec : Jamie Bell, Gary Lewis, Julie Walters

L’histoire : 1984. Billy, 11 ans, découvre par hasard la danse dans sa petite ville du nord de l’Angleterre. Il développe un certain talent pour cette activité qui lui permet d’échapper à un quotidien morose…

Mon avis : Pour son premier film, Stephen Daldry (The Hours) nous séduit avec une comédie dramatique parfaite. En effet, la grande réussite de Billy Elliot est de faire passer le spectateur du rire aux larmes en un clin d’œil. Le film aborde le thème classique de la différence sur fond de drame social (la terrible grève des mineurs sous le gouvernement Thatcher), sans pour autant tomber dans le misérabilisme. Les images sont soignées et le montage très efficace (le film passe à une vitesse folle). L’excellente BO (The Clash, T. Rex…) est particulièrement entraînante et reflète très bien l’énergie débordante du héros. Porté par un casting impeccable, où l’on retrouve Gary Lewis (Gangs of New York) et Julie Walters (la saga Harry Potter) et 100% british, ce film est un véritable écrin pour Jamie Bell (13 ans à l’époque et sept ans de danse derrière lui), acteur que l’on ne voit pas assez à goût… mais qui explosera une nouvelle fois (et définitivement ?) dès octobre 2011 dans le rôle très convoité du Tintin co-réalisé par Steven Spielberg et Peter Jackson. Bref, Billy Elliot est un feel good movie qui a bien mérité ses 3 BAFTAs (meilleur film, meilleur acteur et meilleur second rôle féminin).

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 10:15

mafia-blues.jpg

 Cosa  Nostra, ma tête est malade

De : Harold Ramis

Avec : Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow…

L’histoire : Ben Sobel est un psychiatre new-yorkais sur le point de se marier. Un jour, Paul Vitti, connu comme l'un des gangsters les plus puissants de New York, franchit la porte de son cabinet…

Mon avis : Réalisé par Harold Ramis (Un jour sans fin), Mafia Blues fut sans conteste un nouveau départ dans la carrière de De Niro : celle de la comédie grand public et de l’auto- caricature. D’ailleurs, si le scénario est plutôt bien écrit (à part la fin, vite expédiée et limite bâclée), le film ne vaut le coup d’œil que pour la prestation du grand Bob. En reprenant mais en grossissant la gamme de jeu qu’il utilise pour ses rôles de mafieux qui l’ont rendu célèbre, De Niro semble bien s’amuser, et nous aussi. Bref, si Mafia Blues n’est pas un chef d’œuvre, il reste un divertissement savoureux  (De Niro dégoûté par la théorie freudienne de l’œdipe) et plein de fantaisie.

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 10:13

coup-de-tete.jpg

 Rien à Foot !

De : Jean-Jacques Annaud

Avec : Patrick Dewaere, France Dougnac, Jean Bouise…

L’histoire : François Perrin est ailier droit remplaçant dans l'équipe de football de la petite ville de Trincamp. Injustement accusé de viol, il est incarcéré. Mais lorsque l’équipe doit livrer un match important en Coupe de France, elle doit faire appel à Perrin…

Mon avis : Réalisé en 1979, Coup de tête est le dernier film « modeste » de Annaud, bien avant ses œuvres ambitieuses telles La Guerre du feu ou Le Nom de la Rose. Néanmoins, son portrait au vitriol d’une petite ville de province et de ses mœurs (très bon scénario de Francis Veber) est l’un des plus réussis. Radiographie impitoyable d’une petite ville sous l’emprise d’un « baron » économique, Coup de tête est un divertissement acide, impitoyable et férocement drôle. Le casting est pour beaucoup dans le plaisir de voir de film : bien sûr, Dewaere crève l’écran dans le rôle de François Perrin, mais on y voit également tout un défilé de « gueules » que le cinéma français prisait à une certaine époque : Robert Dalban, Jean Bouise, Hubert Deschamps… Des répliques mémorables, des situations à la limite de l’absurde (Perrin qui veut retourner en prison après la victoire de son équipe) et une musique entêtante de Bachelet (si si) font de Coup de tête une sympathique satire made in France

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 09:46

scoop.jpg

 

De : Woody Allen

Avec : Woody Allen, Scarlett Johansson, Hugh Jackman

L’histoire : Une étudiante en journalisme s’allie à un magicien afin de confondre un tueur de prostituées, fils de lord anglais…

Mon avis : Tourné dans la foulée de l’excellent Match Point, Scoop apparaît comme une petite récréation pour Woody Allen. Loin du cynisme et du pessimisme du premier, Scoop est une comédie pétillante et divertissante pour qui acceptera le postulat de départ très… fantaisiste. Le film bénéficie surtout d’un casting surprenant mais crédible : Scarlett Johnasson en étudiante pataude joue avec humour de son image et Hugh Jackman s’avère parfait d’ambiguïté. Evidemment, le réalisateur s’est offert quelques-unes des répliques les plus drôles (« Je suis venu au monde de confession hébraïque, mais en grandissant je me suis converti au narcissisme. ») mais on lui passe bien volontiers. Bref, Scoop n’est  pas un « grand Woody » mais il est loin d’être raté : les décors sont joliment éclairés, l’histoire avance vite et sa loufoquerie se révèle pleine de charme. Décidément, Londres réussit bien à Woody Allen…

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 10:11

cowboys---aliens.jpg

 E.T une fois dans l’ouest

De : Jon Favreau

Avec : Daniel Craig, Harrison Ford, Olivia Wilde, Sam Rockwell

L’histoire : Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve dans une petite ville perdue en plein désert, avec un mystérieux bracelet au bras. Alors que la ville est sous l’emprise d’un propriétaire terrien, les habitants vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs…

Mon avis : Cowboys & Aliens (on préfère le titre anglais plus rigolo que celui en français) était l’un des blockbusters les plus attendus de l’été. Produit par Spielberg, réalisé par Jon Favreau (Iron Man) et avec une distribution très alléchante, le film était attendu au tournant. Sans être révolutionnaire, Cowboys & Aliens est un spectacle divertissant et plaisant, qui aurait pu être un super nanar comme on n’en fait plus depuis longtemps (quoique Michael Bay…). Plus western que film de SF, le film de Favreau tient bien la route pour qui voudra jouer le jeu. Grands espaces, répliques calibrées et acteurs excellents (Paul Dano, Keith Carradine…), le film ne manque pas d’atouts même si le scénario, qui ne lorgne en aucun cas sur la parodie, aurait pu propulser le film dans d’autres sphères. Cowboys & Aliens est un spectacle inoffensif certes, mais décidément très cool. Mr Favreau : à quand les Trois Mousquetaires contre Godzilla ?

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 07:16

Planete-des-signes-origines.jpg

 Monkey veut prendre sa place ?

De : Rupert Wyatt

Avec : James Franco, Freida Pinto, John Lithgow, Brian Cox…

L’histoire : Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus…

Mon avis : Second film du britannique Rupert Wyatt, La Planète des Singes : Les Origines est un reboot efficace et nerveux de la fameuse franchise des années 70, et qui n’a d’ailleurs rien à voir avec le tiède remake réalisé par Burton en 2001. Si le discours sous-jacent brocarde sans risque l’expérimentation animale et le profit à tout prix (thème déjà en vogue dans les 70’s), le film ne se veut pas plus malin qu’il ne l’est, en nous épargnant par exemple des tirades incompréhensibles mais scientifiques qui font sérieux. Ce qui importe à Wyatt, c’est l’avancée de l‘histoire. De fait, le rythme est soutenu (on n’a pas le temps de voir passer les deux heures de film), et la réalisation très fluide ne déçoit pas. Bien sûr, la psychologie des animaux est presque plus développée que celle des humains, mais le choix de faire de César (Andy Serkis, une nouvelle fois bluffant, qui réussit à rendre son personnage attachant) le vrai héros du film est assez gonflé. Bien sûr, les effets spéciaux de Weta Digital y sont pour beaucoup dans la réussite de ce blockbuster malin… comme un singe. Et pour les plus attentifs, Wyatt a glissé dans son film un petit clin d’œil à Charlton Heston…

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 10:35

captain-america.jpeg

 Surhomme de ménage

De : Joe Johnston

Avec : Chris Evans, Tommy Lee Jones...

L’histoire : Pendant la Seconde Guerre mondiale, le frêle et timide Steve Roger se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en super soldat…

Mon avis : Décidément, les super-héros semblent devenir la nouvelle manne d’Hollywood. Du coup, le spectateur n’est pas loin de frôler l’indigestion. Heureusement, le genre se porte plutôt bien, et Captain America ne fait pas exception à la règle. Loin d’être un film au patriotisme déplacé (d’où le rajout First Avenger dans le titre), le film se révèle suffisamment malin et soigné (la première moitié surtout, avec « l’exposition psychologique ») pour susciter l’attention. Le héros apparaît certes un peu naïf, mais l’époque dans laquelle il vit l’est beaucoup moins. C’est là que le film marque des points, notamment dans les scènes où Captain America est utilisé comme outil de propagande. On est surtout très agréablement surpris par le soin accordé aux décors et à la lumière sépia (n’hésitez pas à enlever vos lunettes 3D de temps en temps puisque non seulement cette dernière massacre le travail du chef opérateur mais une nouvelle fois ne sert à rien). Le casting n’est pas mal non plus, mélange de « gueules » (Tommy Lee Jones, Hugo Weaving, Tobie Jones) et de « Dans quoi c’est-y donc que je l’ai vu ? » (Dominic Cooper, Neal McDonough). Chris Evans s’en sort aussi plutôt bien, surtout dans les scènes où il n’a pas encore ses 45 kilos en plus (trucage numérique époustouflant pour le maigrir au début du film). Bref, un blockbuster qui remplit très bien son objectif, celui de divertir sans insulter l’intelligence de son public…

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 10:24

the-kids-are-all-right.jpeg

 Lesbien raisonnable ?

De : Lisa Cholodenko

Avec : Julianne Moore, Annette Bening, Mark Ruffalo, Mia Wasikowska...

L’histoire : Nic et Jules sont deux femmes qui vivent avec leurs deux enfants dans le sud de la Californie. Leur vie presque paisible va être bousculée lorsque leur fils Laser demandera à sa sœur aînée Joni, dix-huit ans, de faire des démarches pour retrouver leur père biologique…

Mon avis : La réussite du film de Lisa Cholodenko, qui s’est inspirée de sa propre expérience, est liée au fait que The Kids Are All Right  n’est pas un film à thèse sur l’homoparentalité. A vrai dire, le scénario aurait fonctionné de la même manière avec un couple hétéro. Cholodenko prend le soin de bien décrire ce que la découverte de leur papa peut apporter plutôt que de s’interroger sur la pertinence d’une éducation donnée par deux mamans. Petit à petit, chaque personnage de la famille va perdre ses repères. Dans la foulée, la petite chronique rafraîchissante va gagner en ambiguïté, donnant lieu à des situations assez incongrues mais rarement scabreuses. Si le choix des actrices dans les rôles de mamans bobos est crédible, la description de leur quotidien frôle parfois la caricature (la dominée / la dominante) et les idées reçues (leurs pratiques sexuelles). Malgré ce petit bémol, The Kids Are All Right est une sympathique comédie indépendante qui a le mérite de ne pas verser dans le militantisme indigeste…

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