Assez décevant

Avec : Brandon Routh, Kate Bosworth, Kevin Spacey…
L’histoire : Après 5 ans de voyage à travers la galaxie pour retrouver sa planète d’origine, Superman/Clark Kent reprend du service au Daily Planet. Entre temps, tout a changé : Lois Lane est mariée et elle recevra incessamment sous peu le prix Pulitzer pour son article Pourquoi le monde n’a pas besoin de Superman.
Mon avis : Fans de la première heure, ne vous fiez pas à mon avis et allez-y quand même, vous ne serez pas déçus. Les autres, méfiez-vous de la trop grande fidélité : Singer est allé jusqu'à rendre froids ses personnages qui semblent tout droit sortis d’un magazine papier glacé. Grande déception : acteurs trop jeunes, époque très mal définie, Kevin Spacey sous employé et un premier degré à faire peur. La réalisation est l’élément à sauver, mais préférez les précédents films du réalisateur, sans commune mesure…

J'ai décidé de mettre au moins une phrase sur chaque film car il est impossible de résumer ce film, et le "au fil des quartiers, des histoires d'amour passager" du site Allociné me parait quelque peu réducteur.

Montmartre, réalisé par Bruno Podalydès
Un court métrage très (bien) écrit, frais et agréable. Une excellente mise en bouche pour un film à chapitres, tous consacrés à l'Amour !
Quai de Seine, réalisé par Gurinder Chadha
En moins de 10 min, Chadha aborde la maladresse des garçons dans leur manière d'haranguer les filles, le port du voile et la frontière de la différence de culture, tout en prouvant qu'elle peut être franchie. Chapeau.
Le marais, réalisé par Gus Van Sant
Le marais, Gus Van Sant, cette histoire d’amour sera entre deux garçons. Gaspard Ulliel parlant sans arrêt, racontant son besoin d’aborder ce jeune étranger et le regret qu’il aurait eu de n’avoir pas osé le faire, et son interlocuteur, répondant par monosyllabe.
Les Tuileries, Joel et Etan Cohen
Un de mes préférés. Steve Buscemi est excellent en touriste paumé face au jeu amoureux d’un jeune couple sur le quai d’en face.
Loin du 16^ème, réalisé par Walter Salles et Daniela Thomas
On se demandait comment le 16^ème allait être traité sans sombrer dans la facilité du faste de la bourgeoisie. Tout en finesse, Loin du 16^ème accompagne dans son long trajet une jeune mère qui laisse son enfant à la garderie très tôt le matin, passe quelques heures dans les transports en commun et arrive enfin sur son lieu de travail, une maison cossue de l’arrondissement susnommé pour… garder un nourrisson.
Porte de Choisy, réalisé par Christopher Doyle
A mon avis, seul point sombre de cette entreprise. Je n’ai strictement rien compris et ne suis pas du tout entrée dans le délire du cinéaste. Dommage.
Bastille, réalisé par Isabel Coixet
Pas de sujet gai pour Isabel Coixet. Pas même l’histoire du renouveau d’un amour laissé à l’abandon. Tout simplement magnifique.
Place des Victoires, réalisé par Noburio Suxa
Un titre ironique pour un film engagé sur la place des noirs, et particulièrement des immigrés. Il a sa place, et est même nécessaire dans ce tourbillon de visions.
Tour Eiffel, réalisé par Sylvain Chomet
Un bonheur sautillant et frais, sans pourtant être dénué de morale. Un des chouchous, lui aussi.
Parc Monceau, réalisé par Alfonso Cuaron
Je suis dégoûtée que Ludivine Sagnier ait eu l’occasion de travailler avec Cuaron. Mais celui-ci a eu la bonne idée de la laisser dans l’ombre, mettant ainsi en avant Nick Nolte. Le statut ambigu de ce couple est intéressant.
Quartier des Enfants Rouges, réalisé par Oliver Assayas
Là encore, je n’ai pas tout compris. Mais les fans du réalisateur ne seront pas déçus par son style.
Place des fêtes, réalisé par Oliver Schmitz
Juliette Binoche dans un film abordant le thème de la mort d’un enfant, avec Willem Dafoe dans le rôle du Charon de l’antiquité grecque. Amusant : Binoche a joué Marie dans Marie de Ferrara et Dafoe à joué le Christ dans La dernière tentation du christ de Scorsese.
Pigalle, réalisé par Richard LaGravenese
Un joli film sur le couple à l'âge de la maturité.
Quartier de la Madeleine, réalisé par Vincenzo Natali
Un ovni à mi chemin entre Sin City et Entretiens avec un vampire dont le visuel est très étudié.
Père-Lachaise, réalisé par Wes Craven
Oscar Wilde et la question qui se pose au sein d’un couple : peut-on aimer sans fantaisie et sans rire ?
Faubourg Saint-Denis, réalisé par Tom Tykwer
Une actrice délurée, un aveugle bien rangé, quel drôle de couple. Un film qui laisse parfois un peu perplexe mais lui aussi dans le peloton de tête, principalement pour la poésie qui s’en dégage.
Quartier Latin, réalisé par Gérard Depardieu et Frédéric Auburtin
Le Gégé national s’est visiblement fait plaisir en regardant jouer deux légendes du cinéma dans un de ses lieux de prédilection : un restaurant (le sien ?).
14^ème arrondissement, réalisé par Alexander Payne
Excellent. Drolatique (Olivier De Bruyn, si tu nous écoutes…) et touchant à la fois. Une excellente conclusion d’une célibataire sur ce film dédié à l’amour, tout en abordant plein d’autres thèmes.

Avec : Hugh Grant, Dennis Quaid, Willem Dafoe…

L’histoire : Un « jeu » de télé réalité aux USA, ça ressemble beaucoup à la Nouvelle Star. Sauf qu’il n’y a pas Christophe mais un juif, un arabe (ce qu’il ne faut pas faire pour attirer l’audience), une pétasse blonde prête à tout (non, ça ne nous a fait pensé à personne en particulier), et un Mr Président un rien paumé. Le tout animé par un Hugh Grant tout en ironie.

Mon avis : Il semble que ça se veuille sarcastique. Ca l’est, notamment grâce au personnage du Président (Dennis Quaid, avec un vieil air que quelqu’un qu’on connaît), mais pas tant que ça. Comme vous l’avez compris, le réalisateur joue sur les ressemblances avec de vrais « héros » de la télé réalité. C’est un constat amer, pas mal fait, mais pas transcendant non plus.

Avec les voix de : Owen Wilson/Guillaume Canet, Bonnie Hunt/Cécile de France, Paul Newman/Bernard-Pierre Donnadieu…

L’histoire : Flash McQueen, un rookie de la course automobile rêve depuis tout petit de remporter la fameuse Piston Cup, mais, avant cela, il lui faudra franchir les étapes initiatiques tout au long de la mythique Route 66.

Mon avis : A chaque réalisation Pixar, on devient plus exigeants. Pourtant, rien à reprocher, tant au niveau technique, qu’au niveau scénaristique : ces voitures sont extrêmement bien faites, ne serait-ce que les reflets de leurs carrosseries qui sont hallucinantes, et l’animation est comme toujours exceptionnelle. Au niveau du scénario, on retrouve les clins d’œil Pixar aux parents, tout en gardant la morale un brin cucul de Disney. Peut être le seul reproche, mais ce film parfaitement maîtrisé nous ferait presque oublier qu’il est, à l’origine, fait pour les enfants, d’où, probablement la morale incriminée… A voir en famille, mais à ne pas louper.

 Ice Cream
Avec les voix de : Gérard Lanvin, Elie Semoun, Vincent Cassel...
L'histoire : Après l'âge de glace, l'âge de la fonte des glaces. Après s'être battus contre le froid, les 3 héros doivent maintenant fuire la fonte des glâces, sous peine de mourir noyés.
Mon avis : Ce nouvel opus est rythmé par plein de nouvelles rencontres, et de nombreuses apparitions de Sratch, toujours en quête du Gland. Un film sympa, des personnages attachants et un sujet d'actualité pour les parents qui seront en faire un base pour sensibiliser leurs enfants au dérèglement climatique...