Né le 18 septembre 1961, James Gandolfini est un acteur italo-américain. Nourri aux films de Scorsese, il a grandi en regardant Mean Streets en boucle. C’est d’ailleurs Robert De Niro qui lui a donné envie d’être acteur. Pourtant, c’est à Broadway qu’il fait ses débuts, entouré de Jessica Lange et d’Alec Baldwin dans Un tramway nommé désir. Son premier rôle marquant est celui du tueur à gage de True Romance de Tony Scott (1993). Son physique massif le pousse naturellement vers des rôles de brutes épaisses (She’s So Lovely, 8mm, Le Nouveau Monde, USS Alabama…). En 1999, il est engagé pour incarner Tony Soprano, chef de mafia dans la série éponyme. Ce rôle, qui aurait été initialement prévu pour Ray Liotta, lui rapporte trois Emmy Awards dans la catégorie « Meilleur acteur dans une série dramatique ». En 2007, la série s’achève et James Gandolfini, qui entre temps a dû renoncer aux rôles de Carl Hanratty dans Arrête-moi si tu peux (Spielberg) et de La Chose dans Les Quatre Fantastiques (2005), peut se consacrer exclusivement à sa carrière cinématographique. Il faut dire que le bonhomme est spécialiste des grands écarts : il a débuté sa carrière en 1993 sous la direction de Lumet (Une étrangère parmi nous) et de Minghella (Mr Wonderful), et a partagé l’affiche avec John Travolta cinq fois (Stars et truands, She’s so lovely, Préjudice, Cœurs perdus et L’attaque du train 123). Il est spécialiste des rôles de porte-flingue mais a perdu 20 kilos (qu’il a repris pour Les Sopranos) pour son rôle de gros-bras homosexuel dans Le Mexicain pour se défaire de cette image. Il a pratiqué le Krav Maga (art martial israélien) pendant deux ans et demi et joue de la trompette et du saxophone. Depuis 2009, il se consacre aux projets atypiques, de la voix de Carol dans Max et les Maximonstres à Welcome to the Rileys, en passant par In The Loop. Timide, il est mal à l’aise avec la célébrité.