Robinus Maximus
De : Ridley Scott
Avec : Russel Crowe, Cate Blanchett, Kevin Durand, Mark Strong, Mark Addy…
L’histoire : A l’aube du 13ème siècle, Robin Longstride, archer de Richard Cœur de Lion, retourne dans son pays d’origine sous une fausse identité afin de réaliser le dernier vœu du chevalier Loaxley tombé au combat. Il découvrira une Angleterre rongée par la politique du prince Jean…
Mon avis : Etonnant pari du réalisateur anglais de rafraîchir le genre « cape et d’épée » en choisissant l’acteur le plus âgé qui ait jamais incarné le mythique voleur ! Et si le film ne révolutionne pas le genre comme Gladiator l’avait fait il y a dix ans déjà avec le péplum, ce Robin est une belle réussite. D’abord parce que la mise en scène de Scott possède un sacré souffle, notamment pendant les scènes de combat. Ensuite parce que le scénario, signé Brian Helgeland (Green Zone, Chevalier, L’attaque du train 123) joue habilement avec l’origine du mythe et justifie le fait que les héros ne soit pas des, hum, jeunes premiers. Ajoutez à cela une très belle photographie, et vous obtiendrez un blockbuster soigné mais rugueux ! L’affiche ne ment pas : ici pas de collants moulants ou ménestrels avec barbes à postiches, mais un héros plus sombre et vigoureux (à cheval, Robin tient un genre de masse !). Bref, deux heures vingt d’évasion, où l’humour n’est pas absent, exécutée avec une poigne de fer par un réalisateur décidément en verve après Mensonges d’état…