Kiss de grenouille
De : Ron Clements et John Musker
L’histoire : A la Nouvelle Orléans, un prince sans le sou, Naveen de Maldonia, est transformé en grenouille par un magicien vaudou. Afin de redevenir humain, Naveen doit trouver une princesse et tombe sur Tiana, une jeune serveuse qui se tue au travail. Lui donnera t’elle le fameux baiser ?
Mon avis : Renouant avec la 2D, Disney joue la sécurité avec une histoire classique mais efficace. Histoire de princesse, musique entraînante (de Randy Newman, très en forme), bestioles barrées (surtout Louis, le crocodile joueur de jazz), et pleins de bons sentiments. Les réalisateurs étant les mêmes que ceux de La Petite Sirène, ils connaissent leurs fondamentaux et se permettent de citer les classiques de la maison, au point que le film se transforme en véritable jeu de piste. Bref, c’est un dessin animé à l’ancienne, ce qui, après les excellents Pixar-Disney, peut avoir des défauts (histoire et personnages relativement stéréotypés) et des qualités (retour au sources). Pourtant, impossible de ne pas être sensible à la beauté de ses images : les couleurs et les décors (assez inhabituel de voir la Nouvelle Orléans en animation) sont de toute beauté. Et le méchant magicien est plutôt réussi. De la belle ouvrage, comme on dit.