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Wikio - Top des blogs - Cinéma

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Présentation

Bonjour,

Sur ce blog, on peut trouver différentes rubriques :

     - Les films d'avril : présentation de nos projets 
     - Critiques ciné : notre avis sur les films qui sont à l'affiche
     - Classiques : critiques de films relativement anciens

     - Filmographies : filmographies des acteurs et réalisateurs qui font l'actualité

     - Qui qu'a joué qui ? : noms des acteurs ayant prêté leur visage et/ou leur voix à des personnages connus

     - Dans quoi c'est-y donc que je l'ai vu ? : rubrique consacrée aux acteurs assez peu connus, souvent seconds rôles, dont on ne connait jamais le nom

     - Verbatim : chaque dimanche, une citation en lien avec les sorties de la semaine... ou non

     - Affiches : certaines affiches de films se ressemblent étrangement. Hommage, coïncidence ou copie ? A vous de juger
     - Actualité : fait d'actualité du cinéma qui nous a marqué

     - Billets d'humeur : nos coups de gueule et réactions à tout ce que nous pouvons lire/voir/entendre

D'autre part, les suggestions de critiques et/ou filmographies sont les bienvenues !
Suite à la consultation des mots clés qui vous amènent sur ce blog, nous vous informons que vous pouvez toujours nous contacter pour nous demander qui jouait "bidule" dans tel film et, si on a la réponse, on vous répondra...
N'hésitez pas à donner votre avis ou a faire des remarques : ce blog est fait pour vivre !

Présentation

Les Films d'avril est le nom que nous avons donné a notre pseudo-boîte de production (qui en réalité n'a pas un rond). Nous réalisons donc des courts métrages que vous pouvez voir sur ce blog, mais surtout, nous sommes CINEPHAGES.
Et comme nous voyons pas mal de films au cinéma, mais aussi en DVD, nous nous permettons de vous donner notre avis en essayant de rester positifs (parce qu'on a pu toucher du doigt l'inverstissement colossal que représente un film, même court, et qu'on n'est pas des critiques frustrés) !

Notre système de notation est le suivant :
 A voir séance tenante
 A ne pas rater
 Se laisse regarder
 Mouais
 Vraiment pas terrible
 Passez votre chemin
Quoi qu'il arrive, n'hésitez pas à donner votre avis ou à émettre des requêtes. Pour cela, vous pouvez nous joindre en laissant un commentaire (ça fait toujours plaisir) ou en nous écrivant :
lesfilmsd.avril@free.fr.
A bientôt !

12 octobre 2006 4 12 /10 /octobre /2006 16:04

 Brutal et baroque

Avec : Avec Barbara Stanwyck, Barry Sullivan

L’histoire : En 1880, une petite ville de l’ouest vit sous la coupe d’une riche propriétaire à la tête d’un gang de quarante hommes. L’un d’eux doit être arrêté par trois frères travaillant pour le gouvernement…

Mon avis : Etrange western, hybride de série B et d’innovation formelle. Le film, sorti en 1957, est sublimé par un cinémascope en noir et blanc remarquable : les premières scènes sont magistrales et témoignent de l’efficacité brute de Samuel Fuller. Plans séquences, rupture de ton, montage élaboré sont les atouts de ce western insolite qui tombe malgré tout dans des clichés inutiles (imposés par la production ?). Comme souvent dans les œuvres de Fuller, la violence est moins un spectacle qu’un révélateur des disfonctionnements de la société américaine (cf Shock Corridor, par exemple). Petit bémol : le manque de charisme de certains acteurs donne un petit côté série B qui empêche cette œuvre novatrice de se transformer en film inoubliable.

A voir pour la photo, le cadrage et le montage.

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 16:44

 Humaniste et écolo

Avec : Maxime Mounzouk, Youri Solomine

L’histoire : Entre 1902 et 1910, des soldats russes sont chargés de faire des relevés topographiques dans la Taïga. Ils rencontreront un vieux chasseur solitaire, Dersou Ouzala,  qui vit en parfaite harmonie avec cette nature hostile…

Mon avis : Tourné en 1975 avec une équipe russe, Dersou Ouzala est le deuxième film en couleur de Kurosawa. Celui a été réalisé après une période difficile pour le réalisateur, qui n’a pu concrétiser ses projets à Hollywood, et marqué par une tentative de suicide. Mais Dersou Ouzala, qui aurait pu être pessimiste et désespéré, est en fait un formidable ode à la nature (« L’homme est trop faible devant la grandeur de la nature » dixit Dersou) et à l’amitié entre différents peuples. Le film, tourné dans des conditions extrêmes, est un formidable voyage en terre sibérienne. S’il manque un réel scénario qui aurait pu lier les différentes saisons, ce bijou naturaliste, inspiré d’une histoire vraie, est marqué par un formidable acteur amateur qui rend très attachant ce qui n’aurait pu être qu’un catalogue de belles images.

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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 15:07

  Eprouvant mais fascinant

De : Tom Tykwer

Avec : Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Alan Rickman

L’histoire: Au 18ème, en France. Itinéraire du jeune Jean-Baptiste Grenouille, dont l’odorat développé en fait un être à part, et le mènera à tuer des jeunes filles…

Mon avis : Je n’ai pas lu le bouquin de Süskind, et ne me lancerai pas donc pas dans la comparaison avec sa version filmée, tentative qui s’avère souvent stérile puisque les lecteurs ont toujours le mot de la fin grâce au refrain connu : « Mais dans le livre, c’est mieux expliqué… » . Je commencerai par dire que les vingt premières minutes du film sont parmi les plus impressionnantes que j’ai pu voir cette année : le destin de Grenouille ne pouvait être scellé que dans des conditions extrêmes et éprouvantes. La suite est plus convenue mais contient son lot de scènes étonnantes voire choquantes, même si Tom Tykwer se garde bien de vouloir choquer pour choquer, ce qui est tout à son honneur. Le réalisateur allemand est un virtuose de l’image (revoir Cours Lola cours et le sketch dans Paris, je t’aime) et s’il se laisse parfois emporter par de rares effets gratuits, il s’en sort haut la main, avec ce  projet casse-gueule dont certaines scènes feront ricaner ceux qui ne se laisseront pas emporter. Mention spéciale à  Ben Whishaw, dont le regard enfantin et le corps décharné ne font qu’accentuer l’aspect inquiétant de ce personnage imprévisible. A noter que la séance m’a été rendue pénible par des spectateurs âgés se croyant dans leur canapé et commentant tout, et par une bande de djeunz incapables de tenir en place (ça doit être l’effet zapping). Apprécier ce film n’était donc pas gagné d’avance…

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 14:57

  Apre et étonnant

Avec : Stathis Giallelis, Frank Wolff

L’histoire : 1886, dans l’Anatolie. Les grecs et les arméniens vivent ensemble sous la coupe de l’envahisseur turc. Le jeune Stavros décide de quitter son pays pour aller en Amérique. Le chemin sera long et semé d’embûches…

Mon avis : Sorti en 1963, America America est un  voyage initiatique inspiré par les souvenirs de l’oncle de Elia Kazan, et contient donc des résonances toutes personnelles. D’ailleurs le réalisateur intervient lui-même en voix off  au début de son film. America America est un voyage âpre, où la trahison, le vol et le mensonge sont des éléments indispensables pour survivre, ce que le héros aura du mal à intégrer. La réussite et les Etats Unis sont au bout du chemin, mais le prix à payer est énorme. Un film étonnant avec un sujet passionnant et des personnages peu représentés au cinéma. Le film fut un bide retentissant à l’époque (Kazan toujours stigmatisé par ses dénonciations au temps du maccarthysme ?). Le temps a permis de rendre justice à une œuvre  courageuse mais pessimiste.

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 15:27

 Mythique

Avec : Humphrey Bogart, Lauren Bacall…

L’histoire : Frank Parry, un prisonnier incarcéré à tort pour le meurtre de sa femme, s’évade et réussit à changer de visage pour confondre les véritables assassins. Il sera aidé par une peintre, dont le père s’est suicidé en prison suite à une situation identique…

Mon avis :Les passagers de la nuit est un film noir envoûtant, grâce à la présence de ses stars bien sûr mais aussi grâce à la surprenante réalisation de Delmer Daves, qui utilise la caméra subjective durant les 35 premières minutes, pendant lesquelles Parry n’a pas encore changé de visage. L’histoire n’est pas vraiment crédible mais qu’importe. L’intérêt réside moins dans l’intrigue que dans l’atmosphère vénéneuse, où se joignent l’amour, la jalousie, la corruption et la mort. Et puis le couple Bogart-Bacall, c’est vraiment la classe…

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3 octobre 2006 2 03 /10 /octobre /2006 14:53

 Triste mais sublime

Avec : Stig Olin, Maj-Brit, Nilsson

L’histoire : Stig, jeune violoniste ambitieux, apprend la mort accidentelle de son épouse, Martha, violoniste comme lui. Il se souvient alors des moments heureux et malheureux de leur vie de couple.

Mon avis : Un Bergman accessible et simple où l’on sent poindre d’autres œuvres majeures sur la difficulté du couple et de la vie d’artiste. C’est sans détour et assez cru. Le personnage masculin, comme souvent chez Ingmar, n’est pas très reluisant, et nous rappelle que les gens au service de leur art sont parfois décevants. Auto portrait déguisé du maître qui ne s’estimait pas beaucoup ? (cf Laterna Magica). Le final du film, sur l’Hymne à la joie de Beethoven, est très émouvant, chose rare chez le suédois. Un de mes Bergman préférés.

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2 octobre 2006 1 02 /10 /octobre /2006 14:49

  Plaisant et (baba) cool

Avec : Arlo Guthrie, Patricia Queen…

L’histoire : Un jeune chanteur folk, Arlo Guthrie, dont le père est sur le point de mourir,  rejoint une communauté qui inaugure le restaurant de l'un de ses membres, Alice. L’ombre du Vietnam et de la conscription plane sur ce petit monde…

Mon avis : Ce film d’Arthur Penn, réalisé en 1968, a finalement bien vieilli, contrairement à son incontournable grand frère Easy Rider. Il aditionne les scènes cocasses, renforcées par la voix off gogunarde du héros et l’utilisation rigolote de la musique. Il résiste donc à l’épreuve du temps en évitant l’apologie de la drogue (on peut être cool sans être défoncé du matin au soir), et l’expérimentation formelle. Alice’s restaurant se fait aussi grave quand il le faut (mais pas trop quand même) et se termine sur une note douce-amère, avec un dernier plan très long mais très beau.

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 22:11

indigenes.jpg  Utile mais pas subtil

Avec : Sami Bouajila, Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Samy Naceri...
L'histoire : En 1943, tandis que la France tente de se libérer de l'occupation nazie, parcours de Abdelkader, Saïd, Messaoud et Yasser, sont parmi les 130 000 indigènes à s'engager pour défendre la mère patrie.
Mon avis :Indigènes a été très compliqué à monter. Il est aujourd'hui à l'affiche et les résultats du premier jour d'exploitation sont très satisfaisants. La ténacité paie donc, et d'une certaine façon, je m'en réjouis car je sais combien il est difficile de monter un film, même le plus court qui soit ! Difficile également de passer outre l'impressionnant battage autour de ce film, battage qui a souvent le résultat inverse de l'objectif affiché. C'est le jeu, et le cinéma hollywoodien nous y a habitués depuis pas mal de temps déjà. Enfin il est tout autant difficile de faire la critique d'un film empli de sincérité mais qui s'avère somme toute décevant, pour deux raisons en particulier. Tout d'abord l'absence de véritable enjeu dramatique : Indigènes n'a pas de fil conducteur, manque de fluidité et additionne des tableaux souvent longuets où les personnages, simples esquisses, n'accrochent pas vraiment. Les acteurs font de leur mieux, mais seuls Sami Bouajila et Bernard Blancan sortent du lot. Le second reproche concerne les scènes de guerre, platement filmées, déjà vues mille fois et qui ne rivalisent aucunement avec celles de Jeunet  par exemple. Un mot sur Jamel Debbouze : sa côte d'amour dans notre pays est énorme certes, mais toute crédibilité s'efface quand «on » (je ne suis pas naïf, il est aussi le coproducteur du film) lui donne le rôle d'un soldat : comment l'armée a t-elle pu engager un soldat invalide avec un bras valide incapable d'utiliser et de recharger son fusil ?  D'autant plus que nulle explication dans le scénario ne vient expliquer ce fait. Je passerai enfin sur quelques anachronismes (le mot « quota » utilisé plusieurs fois) et autres maladresses. Voilà, j'aurai voulu être plus surpris par ce film utile et honorable, mais trop lent et pas assez poignant.

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 14:42

 Beau mais suranné

Avec : Esmond Knight, Nora Swinburne...

L’histoire : Sur les bords d'un grand fleuve indien vit une famille britannique dont les deux filles sont amies avec la fille de leur voisin, Mélanie, née d'une mère hindoue. La venue d’un jeune capitaine blessé à la guerre va troubler le coeur des jeunes filles…

Mon avis : Réalisé en 1950, Le Fleuve est  le premier film en couleur de Jean Renoir. Sa réalisation montre à chaque plan le palpable envoûtement de l’Inde sur ce dernier. Même si ce n’est pas certainement pas son film le plus connu, ni mon préféré (l’histoire est assez mièvre et le jeu des comédiens a vieilli), Le Fleuve demeure un film rare, qui a eu une influence certaine sur les cinéphiles des fifties. André Téchiné y fait allusion dans les Roseaux Sauvages.

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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 14:26

 Epatant !

Avec : James Cagney,Virginia Mayo

L’histoire : Cody Jarrett est un gangster brutal psychopathe qui idolâtre sa mère. La police tente de le confondre en infiltrant un de ses hommes parmi ses complices...

Mon avis : Archétype du polar des années 50, L’enfer est à lui met un scène un James Cagney teigneux comme jamais. Son interprétation de gangster torturé est un sommet du genre. La relation du héros avec de sa mère aurait pu risible et pourtant, tout le talent de l’acteur et de Raoul Walsh ( dont l’énergique réalisation est exemplaire) ont transcendé cette particularité pour en faire la source d’une tragédie, dont le point d’orgue sera une spectaculaire et inoubliable fin. Pour les cinéphiles, le film contient l’une des plus célèbres répliques de cinéma : « Made it , Ma. Top of the world! ».

 

 

 

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