De : Baz Luhrmann
Avec : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan…
L’histoire : 1922. Nick Carraway quitte sa région natale pour travailler dans la finance à New York. Il emménage à côté de Jay Gatsby, un milliardaire dont l'immense demeure accueille chaque semaine de somptueuses réceptions. Peu à peu, Nick va découvrir la personnalité de son voisin ainsi que son histoire, sujette à de folles rumeurs…
Mon avis : Il y a fort à parier que les fans purs et durs du roman de Francis Scott Fitzgerald vont pousser des cris d’orfraie à la vision de cette énième adaptation. Luhrmann, cinéaste excessif, flamboyant, voire ouvertement kitsch, ne change en rien à ce qui a fait sa réputation depuis Ballroom Dancing. D’ailleurs, le début du film fait peur : trop de plans d’images de synthèse au rythme mécanique empêchent quelque peu l’immersion dans le film (signalons au passage que nous avons été contents à ce moment-là d’avoir opté pour une projection en 2D et non en 3D). Passé ce moment de flottement, le film démarre enfin et distille son charme azimuté. Avant même l’apparition de DiCaprio (excellent Gatsby au demeurant, aussi impitoyable en affaires que fragile en amour), on comprend ce qui a séduit le réalisateur australien dans la figure de Gatsby : même envie d’en mettre plein la vue et les oreilles, même romantisme obsessionnel (en 1997, Luhrmann avait déjà signé Roméo+Juliette avec DiCaprio), difficulté à tempérer ses propres excès… Bref, Gatsby, c’est lui ! Evidemment, le film flirte à chaque scène avec la vulgarité et le trop plein visuel (ce dernier dissimulant habilement la vacuité des existences du milieu social déjà décrit par Fitzgerald en 1925), mais il y a dans ce Gatsby de très belles scènes de cinéma. L’une des plus marquantes est sans doute celle où le milliardaire romantique fait visiter sa demeure à son amour de jeunesse, sur fond de Young & Beautiful par Lana Del Rey. La voix mélancolique de la chanteuse annonce la tragédie à venir : on ne peut revivre le passé une seconde fois. C’est l’amer constat d’un spectacle de 2h20, certes imparfait mais trépidant, plaisant et inventif.
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Né le 11 novembre 1974 à Los Angeles d'une mère allemande et d'un père italien, Leonardo Wilhelm DiCaprio a hérité de ce prénom car, encore dans le ventre de sa mère, il lui aurait donné u...
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