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Wikio - Top des blogs - Cinéma

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Présentation

Bonjour,

Sur ce blog, on peut trouver différentes rubriques :

     - Les films d'avril : présentation de nos projets 
     - Critiques ciné : notre avis sur les films qui sont à l'affiche
     - Classiques : critiques de films relativement anciens

     - Filmographies : filmographies des acteurs et réalisateurs qui font l'actualité

     - Qui qu'a joué qui ? : noms des acteurs ayant prêté leur visage et/ou leur voix à des personnages connus

     - Dans quoi c'est-y donc que je l'ai vu ? : rubrique consacrée aux acteurs assez peu connus, souvent seconds rôles, dont on ne connait jamais le nom

     - Verbatim : chaque dimanche, une citation en lien avec les sorties de la semaine... ou non

     - Affiches : certaines affiches de films se ressemblent étrangement. Hommage, coïncidence ou copie ? A vous de juger
     - Actualité : fait d'actualité du cinéma qui nous a marqué

     - Billets d'humeur : nos coups de gueule et réactions à tout ce que nous pouvons lire/voir/entendre

D'autre part, les suggestions de critiques et/ou filmographies sont les bienvenues !
Suite à la consultation des mots clés qui vous amènent sur ce blog, nous vous informons que vous pouvez toujours nous contacter pour nous demander qui jouait "bidule" dans tel film et, si on a la réponse, on vous répondra...
N'hésitez pas à donner votre avis ou a faire des remarques : ce blog est fait pour vivre !

Présentation

Les Films d'avril est le nom que nous avons donné a notre pseudo-boîte de production (qui en réalité n'a pas un rond). Nous réalisons donc des courts métrages que vous pouvez voir sur ce blog, mais surtout, nous sommes CINEPHAGES.
Et comme nous voyons pas mal de films au cinéma, mais aussi en DVD, nous nous permettons de vous donner notre avis en essayant de rester positifs (parce qu'on a pu toucher du doigt l'inverstissement colossal que représente un film, même court, et qu'on n'est pas des critiques frustrés) !

Notre système de notation est le suivant :
 A voir séance tenante
 A ne pas rater
 Se laisse regarder
 Mouais
 Vraiment pas terrible
 Passez votre chemin
Quoi qu'il arrive, n'hésitez pas à donner votre avis ou à émettre des requêtes. Pour cela, vous pouvez nous joindre en laissant un commentaire (ça fait toujours plaisir) ou en nous écrivant :
lesfilmsd.avril@free.fr.
A bientôt !

22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 19:53

Il y a quelques mois, nous avons été désagréablement surpris de lire dans un  journal gratuit de spectacles une remarque assez nulle émise par le rédacteur en chef au sujet d’un réalisateur que nous aimons beaucoup et qui est aussi quelqu’un de bien : Patrice Leconte. Quelques mois plus tard, le coupable remet le couvert (mais il n’est plus rédac chef) avec une mauvaise fois si évidente, qu’elle ne peut qu’apparaître rance (mot très prisé par les critiques en ce moment). Nous n’avons pas pu résister à l’idée à nous livrer nous aussi à la critique de ce critique, que nous appellerons CC afin de ne pas faire à ce petit bonhomme plus de publicité qu’il ne mérite, en pastichant son dernier « papier » presque mot pour mot. Voici le résultat :

« Avec quelques années de recul, on saisit mieux les critiques fielleuses de CC dans son petit canard de province : des formules gratuites, des petits meurtres en règle de la part d’un critique peu respectueux qui peut enchaîner articles sur articles, coquilles pompeuses et prétentieuses, où la formule et les petites phrases assassines font office d’analyse. Après avoir vomi sur le réalisateur Patrice Leconte, qu’il considère comme « peu fréquentable », histoire de se refaire une petite santé  intellectuelle, il publie la même année une nouvelle gerbe qui est encore plus nulle : la ligne rouge est largement franchie. Soit un scribouillard peu scrupuleux dont la méchanceté crasse (je dis du mal d’un type très connu et du coup, je passe pour un type super intelligent aux mots d’auteur hyper clairvoyants que tout le monde va reprendre en chœur, c’est certain) ne cache pas longtemps la vraie ambition : claironner à longueur de pages une pub géante pour un laxatif où on a droit sans blague, à tous les mots indigents utilisées par la critique branchée et parisienne genre les Inrockuptibles mais dans le désordre pour pas que ça se voit trop non plus. Vous, je sais pas, mais moi, j’avais jamais lu ça, l’obligation de dégoûter les gens en étant stupidement désagréable. Il y a souvent quelque chose d’insupportable dans les papiers de CC, le pire critique provincial en activité. »

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commentaires

T
Une belle histoire d'amitié entre Aurélien et CC semble naître.<br /> La véritable question est la suivante : Doit-on contacter Patrice Leconte et sa petite caméra pour en faire un film?<br /> Ah Ah Ah Ah!
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C
Aurélien,merci, franchement merci pour votre réponse. Il me semble que c'est aussi pour cela que je fais ce métier : pouvoir engager des  conversations avec des lecteurs qui ont un authentique point de vue sur la culture, ce qui est d'évidence votre cas. Et pour moi, le fait d'être d'accord ou non n'est pas l'essentiel : ce qui m'importe,  c'est vraiment de faire réagir, pas toujours de manière aussi  radicale que je ne l'ai fait ce coup-ci, car il y a bien des manières  de provoquer des réactions, mais en tout cas de montrer aux gens que pour moi, si je parle de quelque chose, c'est que cela me tient à coeur, et que je ne le fais pas pour manger ou pour occuper mon temps (même si c'est AUSSI le cas).Il est vrai que dans ce papier sur Leconte, il y a une maladresse :  prendre comme axe le cinéaste et pas seulement le(s) film(s). Mais il est vrai que le cinéma français ne semble plus pouvoir s'envisager sans sortir aussi d'un registre strictement esthétique. Un exemple : on ne peut pas expliquer le casting délirant de Ne le dis à personne, qui conduit certains acteurs renommés à n'avoir qu'une seule scène,  sinon quelques répliques, sans prendre en compte le fait qu'à sa  sortie, un accord donnant-donnant est passé entre la production et les chaînes de télé pour que ce même casting aille remplir les  plateaux des émissions de variétés, offrant ainsi une exposition  promotionnelle à des films coûteux. Le problème est complexe car les incohérences du résultat à l'écran s'analysent aussi par ce genre de réflexions.C'est ce genre de choses que je reproche à Patrice Leconte : beaucoup de ses films ces dernières années (et j'y inclus certains que vous semblez aimer, comme La Fille sur le pont, notamment), me paraissent fonctionner sur cette simple addition : un pitch+un casting (et, de temps en temps, une idée, même vague, de réalisation)=le film fini. Je pense que nous ne nous mettrons pas d'accord là-dessus, mais à mon sens cela ôte à la base beaucoup de sincérité au projet. Pour moi, le meilleur film de Patrice Leconte est clairement Tandem, où il y a une vraie authenticité dans les rapports entre Jugnot et Rochefort, y compris l'homosexualité latente entre eux, qui déborde le cadre stricto sensu de l'argument de départ. De même, un des rares films de lui que j'ai aimé ces dernières années est La Veuve de Saint-Pierre,  qui m'a frappé par son humanisme sincère et la gravité des rapports entre les personnages. Et je l'avoue, Dogora est le seul film de lui que je n'ai pas vu…De fait, la question commercial/pas commercial ne m'intéresse pas.  Même dans les produits commerciaux, il y a des films vraiment fantastiques (James Cameron, par exemple, n'a fait que ça, et son oeuvre est remarquable !). Quant au cinéma d'auteur, il y a un courant insupportable, post-antonionien, qui traduit aussi un certain cynisme quant au public visé… Populaire, pour moi, cela veut simplement dire avoir le respect et la conscience du spectateur. Là-dessus, admettez avec moi qu'un film comme Les Bronzés 3 a de quoi mettre vraiment en colère et selon mes critères, c'est tout sauf un film populaire. Même pas populiste, d'ailleurs, juste cynique à crever.Enfin, sur la polémique contre la critique, elle m'a agacé plus que  d'autres car, justement, quand on est en Province, les avis de  Patrice Leconte passent pour ce qu'ils sont : un règlement de comptes  purement parisien et corporatiste. Il m'énerve d'autant plus que je  suis moi même très en colère contre les gens visés, à savoir Les  Inrockuptibles, Le Monde, Libération et les Cahiers du Cinéma, qui sont inféodés à une caste de cinéastes petits-bourgeois qui sont loin de faire des chefs-d'oeuvre (Assayas, Claire Denis, Philippe Grandrieux…) ou à des vieilles gloires surestimées (Jacques Rivette !). Mais le fait que ce soit Leconte, Tavernier et Jolivet, qui ne sont pas non plus à mon sens des génies du cinéma, qui lèvent le voile sur cette hypocrisie me dérange : ce n'est pas leur rôle, et ils l'ont fait à une époque où les crédits du cinéma français s'asséchaient pour eux, leur cinéma étant vraiment dans le creux de la vague (depuis, par on ne sait quel miracle, ils sont redevenus  populaires…).Garder une posture intègre est aussi dure pour un cinéaste (pressions financières, tentation de suivre la mode…) que pour un critique.  J'estime que la liberté de rater, de se tromper est légitime (mes  cinéastes français préférés, Alain Cavalier, Pascal Thomas, Maurice Pialat, Julien Duvivier, Henri-Georges Clouzot ou Raymond Depardon, ont tous réalisés au moins un film complètement nul), et qu'on a aussi la liberté de le dire, à la condition express de ne pas le faire avec des arrières-pensées. Ce n'est pas mon cas, et cela m'attire suffisamment d'ennuis pour savoir qu'il serait plus facile de la fermer…Sur ce, je vous laisse, un Minelli m'attend sur la platine DVD.A très bientôt, j'espère et encore merci pour cet échange.CC
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C
Merci pour votre réponse et meilleurs vœux à vous aussi. Rassurez-vous : je ne suis si naïf au point de penser que la qualité d’un film dépend de la personnalité de son auteur. Sinon, je prendrai tout mon temps pour regarder les films de ma Tata Martine en voyages organisés…<br /> J’ai rencontré Patrice Leconte à l’occasion de la présentation aux Alizés à Bron de Dogora, film gonflé et risqué si l’on tient compte des conditions de production. Je venais de terminer son livre Je suis un imposteur (sic) et allais à sa rencontre pour lui dire (gentiment) combien je ne partageais pas ses opinions sur le jugement du public : pour lui, seul ce dernier a raison, le nombre de spectateurs justifiant donc la réussite d’un film. Je lui avouait mon scepticisme en indiquant que l’histoire ne lui avait pas toujours donné raison, ce qu’il admit en me citant entre autre La Règle du jeu. Si je pense que Patrice Leconte est « quelqu’un de bien », c’est parce que je connais des professionnels ayant travaillé avec lui, tous m’ayant assuré de sa gentillesse et de sa passion. De plus, à l’issue de ma rencontre à Bron, il s’est donné la peine de regarder mes courts métrages et de me donner des avis constructifs, ce qu’il n’était pas obligé de faire vu son agenda. De plus, je ne le crois pas capable de se fourvoyer dans un projet qu’il jugerait par trop commercial (Monsieur Hire, Le mari de la coiffeuse l’ont démontré, non ?). Les films sont faits pour être vus, et cette affirmation n’est pas contradictoire avec l’idée qu’il existe une différence entre populaire (être vu par le plus grand nombre) et commercial (faire du fric en un minimum de temps). Je considère donc Patrice Leconte comme un réalisateur populaire. Quant à la critique, je tiens à apporter quelques remarques. Votre réaction m’a semblé davantage viser l’homme « peu fréquentable » selon vous, et non son travail véritablement, ce qui ne me paraît pas très constructif. C’est pourquoi je me suis permis d’être désagréable à votre encontre. Je rappellerai ces mots de Michel Ciment lui-même déplorant les débordements des critiques qui attaquent plus les hommes que leur art : « Si vous faites une critique analytique avec des arguments nuancés, vous ne vous mettez pas en valeur de la même façon que si vous dites qu’Alain Resnais est sénile. (…) Ce qu’il y a de terrible, c’est que la presse finit par se prêter à cet effet télé : le coup de poing, le choc ».Voilà ce que j’ai ressenti en lisant votre critique que j’ai jugée outrageusement agressive. Vous auriez pu faire des remarques sur le cadrage (votre œil avisé a du remarquer les effets accentués de caméra portée, visant à rendre certains plan plus dynamiques, ce que nous a confirmé l’intéressé ; et que vous êtes en droit de ne pas approuver), la lumière (les teintes bleutées servent quand même à quelques chose), le jeu des acteurs… Quant au fameux  courrier de P.Leconte envers les professionnels de la critique, il est né - ne l’oublions pas, d’une erreur informatique : cette lettre, pas bien méchante au demeurant , était adressée uniquement à ses confrères de l’ARP. Il n’y a eu dans cette démarche aucune tentative de se faire passer pour une « victime » puisqu’il écrit dans ce même courrier « je ne me sens pas visé plus qu’un autre (plutôt moins d’ailleurs) ». Que vous regrettiez le panache de Ridicule, la mélancolie de Tandem ou la liberté de ton de La Fille sur le pont, soit. Mais je ne sais pas si c’est le cas. Si vous êtes intéressé, je serai ravi de pouvoir discuter de ce sujet avec vous, même si ma cinéphilie ne se limite aux films de Monsieur Leconte.<br /> A bientôt,<br /> AC
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C
Bonjour les amis,tout d'abord, car ce n'est pas parce qu'on n'est pas d'accord qu'il  faut manquer aux politesses élémentaires, laissez-moi vous souhaiter une excellente année 2007.Je suis un peu déçu par votre courrier concernant Monsieur Leconte.  Non pas parce qu'il me met en cause de manière assez radicale (ça, j'ai l'habitude et c'est aussi le jeu quand on fait de la critique de s'en prendre plein la tronche ; c'est un peu comme faire des films, en fait, mais bon…) ; mais parce que je m'attendais, en réponse aux attaques portées contre Monsieur Leconte, à une défense et illustration de ses qualités artistiques de metteur en scène, et notamment de ses deux derniers films, Les Bronzés 3 et Mon meilleur ami, puisque c'est de cela que l'on cause. Or, non. Rien. Pas un mot. Juste cette remarque désarmante : Monsieur Leconte est "quelqu'un de bien". Je n'ose vous faire l'insulte de considérer que cela justifie à vos yeux la qualité de ses films (dans ce cas-là, il est évident qu'une personnalité aussi tyrannique que Maurice Pialat ne peut être qu'un fort mauvais cinéaste…).Or, il est évident que par-delà les attaques contre le cinéaste, je  vise surtout deux films, et pas aussi gratuitement que votre remarque le laisse sous-entendre. Tournés à une vitesse industrielle, d'une surprenante proximité d'inspiration, d'une absence de sincérité évidente, d'une incroyable paresse d'écriture et de réalisation, et déjà farcis d'une promotion intensive pour la chaîne qui les coproduits. Ça, je maintiens, et c'est là-dessus, et pas sur autre chose, qu'il faut discuter. Sachez-le : un critique est un spectateur, solitaire qui plus est, et c'est peut-être parce que je  ne fais partie d'aucune coterie, ni d'ici ni d'ailleurs, que j'en  suis encore à dire sincèrement quand je trouve les films affligeants.  Et sachez-le, parmi mes amis, dont certains s'intéressent un peu au cinéma, aucun ne trouve plus le courage d'aller voir les films de Monsieur Leconte.La liberté d'émettre des jugements est la pauvre liberté qu'il reste  dans ce pays où il est de bon ton de ne jamais critiquer rien du  tout, sauf la politique, bouc-émissaire facile d'un monde hypocrite  et bien-pensant. En cela, Monsieur Leconte a aussi fait figure de  précurseur : avant tout le monde, il avait compris qu'il vaut mieux  attaquer les gens plutôt que de discuter des idées, surtout en se  faisant passer pour une victime. Visiblement, la leçon a été bien  retenue, merci… Mais qu'on se rassure aussi : quand tous les  critiques seront muselés, il y en aura encore pour aller chercher des noises aux films de Monsieur Leconte. Je vous recommande ainsi la lecture des réactions de simples spectateurs courroucés sur les sites internet à propos des Bronzés 3. Ce n'est pas pour faire jouer la loi du nombre, le côté "la majorité a raison". Juste pour montrer qu'à côté, ce que j'écris moi, c'est déjà édulcoré !Enfin, rassurez-vous, concernant le mauvais cinéma, il n'est pas  l'apanage des artisans d'un cinéma pseudo-populaire, il peut aussi venir de médiocres cinéastes de genre, ou d'auteurs filmant leur nombril. On le dit aussi. Pas besoin de se refaire une santé, tout va très bien, merci. On préfère juste voir des films faits par des cinéastes impliqués viscéralement dans leur projet plutôt que des oeuvres dont on ne sait même plus si elles sont des commandes ou pas, tellement le résultat est impersonnel, tant au niveau du propos que de la forme. Le tort de Monsieur Leconte par rapport aux autres est juste d'en tourner deux par an !Si vous voulez que nous discutions sur ce sujet, plutôt que de se  faire des procès d'intention sur la psychologie des gens qui écrivent (des mails ou des critiques), ce sera avec plaisir. Sinon, nous laisserons ce débat ici, c'est-à-dire à son Ground Zéro.Merci néanmoins de votre réaction.A bientôtCC
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X
Bravo pour cette diatribe.On mesure, en effet,  que ce cc est surement une toute petite cylindrée intellectuelle... Son QI ne doit pas dépasser les règles édictées par le code de la route, soit 50 pour un citadin!Ce monsieur cc ne fréquente pas le milieu du cinéma, car alors il saurait combien Patrice Lecomte est un Monsieur, un Honnête Homme. Il suffit pour s'en convaincre d'aller voire Dogora.Poursuivez, jeune home, vous êtes sur la bonne voie.
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