Triste et cotonneux
Avec : Sabine Azéma, Pierre Arditi, André Dussolier, Lambert Wilson , Laura Morante…
L’histoire : Six personnages parisiens en proie aux affres de l’amour et de la solitude…
Mon avis : Dès le début, Alain Resnais ne place pas le spectateur dans le réalisme mais dans une projection du monde : la neige numérique, la lumière cotonneuse, les décors de studio, le jeu forcé de certains comédiens indiquent que nous sommes dans l’artifice, mais un artifice qui aurait la particularité de mieux nous éclairer sur nos faiblesses et nos tristesses. Le procédé, qui dure plus de deux heures, peut lasser voire créer l’ennui. Les séquences sont d’ailleurs assez inégales et ont un air de déjà vu qui véhicule des clichés un peu lourdauds (la catho folle de cul …). L’ensemble est pourtant très cohérent et baigne dans une mélancolie certaine. Néanmoins, je regrette de ne pas avoir été plus ému par ces Cœurs là…