Triste mais sublime
Avec : Stig Olin, Maj-Brit, Nilsson
L’histoire : Stig, jeune violoniste ambitieux, apprend la mort accidentelle de son épouse, Martha, violoniste comme lui. Il se souvient alors des moments heureux et malheureux de leur vie de couple.
Mon avis : Un Bergman accessible et simple où l’on sent poindre d’autres œuvres majeures sur la difficulté du couple et de la vie d’artiste. C’est sans détour et assez cru. Le personnage masculin, comme souvent chez Ingmar, n’est pas très reluisant, et nous rappelle que les gens au service de leur art sont parfois décevants. Auto portrait déguisé du maître qui ne s’estimait pas beaucoup ? (cf Laterna Magica). Le final du film, sur l’Hymne à la joie de Beethoven, est très émouvant, chose rare chez le suédois. Un de mes Bergman préférés.